Le Four Pontet Situé dans le centre bourg, le Four Pontet côtoie dans un périmètre d'une centaine de mètres, le pont-levis et l'église Sainte-Catherine. Du pont-levis, en regardant vers le nord, vous apercevez le four Pontet, dernier vestige d'un artisanat d'art unique dans la région. |
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La poterie est une vieille industrie locale. Des fouilles archéologiques ont révélé que cette activité existait déjà avant notre ère. La première poterie connue fut fondée au début du XIXe siècle. La production des poteries de Magné est variée : parmi les marchandises les plus courantes, on peut citer les pots à fleurs forme "Tours" et "Paris", pots à résine, pots à lait, faisselles, cafetières, pots-marmites, écuelles de chauffe-pieds, diables, pots à pieds, pots "nantais" dits pots rouges à cause de la couleur du vernis qui les recouvre.
La dernière poterie "Le four Pontet" a cessé son activité en 1980. Ce four a été racheté en 1989 par la commune de Magné afin d'en assurer la préservation. Devant son état de délabrement, il a été entièrement restauré pour devenir aujourd'hui "l'Espace culturel du Four Pontet". |
Cette industrie fournit également des variétés artistiques très réussies. Ce sont des émaux cuits à point qui n'auront jamais une grande valeur, car ils ne recouvrent qu'une terre grossière, mais qui sont néanmoins fort appréciés des habitants des environs et aussi des nombreux touristes qui viennent chaque année faire une visite au petit centre industriel. La terre employée pour la fabrication des pots à fleurs et à résine est un mélange de terres du pays et de bri marin dont les tuiliers se servent pour la fabrication des tuiles. Les ustensiles de cuisine sont fabriqués avec un mélange de terre du pays et de terre réfractaire, ce qui leur permet de résister au feu. En 1887, M. Ravard remplace son four devenu inutilisable par un nouveau plus spacieux et plus moderne. Son petit-fils M. Pontet modernisa encore l'entreprise en faisant construire, en 1906, le four à deux étages. En 1914, la fabrique occupait quatre tourneurs et deux manœuvres. Un second atelier prit naissance en 1920, fondé par M. Veillet qui exerçait tour à tour les fonctions de manœuvre et de tourneur. Son petit four d'un seul étage ne possédait qu'une seule bouche à feu. Cet artisan s'était surtout spécialisé dans la production des vases et objets vernissés.
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